18/02/2008

Dix ans après son premier film, Dio c’è, Alfredo Arciero présente au public italien son deuxième long métrage, Family game, un titre présenté au dernier Festival de Villerupt qui est le fruit d'un travail de longue haleine de la part du cinéaste (également auteur du sujet et scénariste du film avec Marina Polla De Luca) et se situe "dans une province neutre et peu reconnaissable, car il est né du besoin de raconter l'Italie d'aujourd'hui à travers un microcosme familier".

C'est "une famille apparemment normale", a expliqué l'actrice principale Sandra Ceccarelli qui, dans le film, est mariée à un important chirurgien (époux infidèle tourmenté par un secret professionnel inconfessable) et mère de deux enfants : l'adolescente Martina, encore incertaine de ses préférences sexuelles, et le petit Matteo, obsédé par la réalité virtuelle au point de reconstruire par ordinateur son paysage affectif. Cet équilibre déjà précaire sera brisé par le frère du chef de famille, Andrea (Fabio Troiano), ex-toxicomane à peine sorti d'un centre de réhabilitation.

Stefano Dionisi, qui est dans ce film le père de famille Vittorio, joue un rôle qui, très vite, se transforme, "pour mettre en avant le sentiment de culpabilité vis-à-vis des autres personnages" : la femme trahie, les enfants passant à la trappe, le frère abandadonné à son destin.

À l'affiche, à côté de grands noms de l'histoire du cinéma et surtout du théâtre italiens comme Ugo Pagliai et Eros Pagni, Elena Bourika (récemment dans L’abbuffata [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Mimmo Calopresti) interprète avec authenticité un rôle plutôt éloigné, mais pas trop, de celui de Martina, 15 ans.

Family game, mis en musique par Louis Siciliano, a été produit il y a deux ans par Videodrome Visual Productions, Rai Cinema, Iron Production, I.D.F. Italian Dream Factory et Gianfranco Morani. Il sera distribué par Revolver à partir du 7 mars sur au moins cinq copies.

(Traduit de l'italien)