08/11/2007

Medusa Film lance demain, sur 300 copies, Come tu mi vuoi [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], premier long métrage du Romain Volfango De Biasi, jusqu'ici auteur prolifique de courts métrages (comme Senza uscita, inséré dans le film à épisodes Esercizi di stile) et de documentaires.

Cette première oeuvre, produite par Medusa Film avec Ideacinema (et en collaboration avec Sky) a coûté 2,5 millions d'euros. Elle doit beaucoup au filon de films d'ados qui ont pullulé en Italie ces dernières saisons. On y retrouve les acteurs Nicolas Vaporidis et Cristiana Capotondi, déjà ensemble dans le modèle du genre Notte prima degli esami [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film]. lls passent donc des bancs d'école d'hier aux couloirs d'universités d'aujourd'hui, où se rencontrent Giada et Riccardo. Il est riche, les filles les plus belles se le disputent... un désastre pour ses études. Elle est pauvre, maigrelette et surtout pas bien jolie.

Par rapport au prototype de Fausto Brizzi, Volfango De Biasi ne s'offense pas du parallèle, au contraire : "c'est un film honnête et bien écrit et sans son succès, cela aurait été beaucoup plus difficile de trouver l'argent pour Come tu mi vuoi, mais mon film n'est pas non plus un clone : c'est une comédie qui utilise le genre et le star-system pour atteindre le grand public. Le cinéma italien a besoin de films commerciaux qui ne tombent pas dans la vulgarité, mais sans édulcorer pour autant la réalité. Je ne crois pas au politiquement correct et au-delà du ton léger du film, je voulais décrire un monde cruel qui humilie les femmes au nom d'une beauté stéréotypée".

Pour Cristiana Capotondi – aussi en salle à partir du 9 novembre avec I vicerè [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Roberto Faenza – s'enlaidir n'a pas été facile : "la transformation durait deux heures, entre prothèses et maquillage, mais un rôle comme cela ne se présente pas tous les jours", explique l'actrice. Le réalisateur est très content d'elle ("ce défi rélevé est la preuve de toutes ses possibilités expressives", dit-il) ainsi que de ses nombreuses autres jeunes actrices (de Giulia Steigerwalt à Elisa Di Eusanio) et du vétéran Luigi Diberti dans le rôle du père de Riccardo.

(Traduit de l'italien)