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PRODUCTION / FINANCEMENT Belgique

Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, bilan 2021 : les nouveaux enjeux de la reprise

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- L’institution belge publie ses résultats, entre continuation du plan de relance post-Covid, réflexion sur la diversité, et retour contrarié des publics en salle

Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, bilan 2021 : les nouveaux enjeux de la reprise
Un monde de Laura Wandel

Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles présentait vendredi dernier son bilan annuel, l’occasion de faire le point sur les politiques de relance post-Covid, les évolutions de la Commission du Cinéma et du nombre de films aidés, les résultats des films belges en Belgique et à l’étranger, et les nouveaux chantiers mis sur la table.

Pour soutenir la profession dans le retour à l’activité suite à la crise du Covid, une enveloppe de près de 3 millions d’euros a été débloquée. Elle a principalement visé à permettre une majoration de 20% du montant des aides à la production, l’accès sans contrepartie aux primes au réinvestissement, ou la prise en charge d’une partie des surcoûts Covid sur les tournages. Ce sont d’ailleurs 27 nouveaux longs métrages de fiction qui ont été soutenus cette année, sur 174 promesses d’aides, pour un budget total de 10.22 millions d’euros.

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Le Centre du Cinéma a également soutenu des opérations pour inciter le public à retourner en salle. Rappelons que les salles belges sont restées fermées plus de 5 mois en 2021. En Belgique, les films belges francophones ayant rencontré le plus de succès sont Un monde [+lire aussi :
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de Laura Wandel (20.888 entrées), Les Intranquilles [+lire aussi :
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de Joachim Lafosse (18.369 entrées) et SpaceBoy [+lire aussi :
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d’Olivier Pairoux (15.047 entrées). Pour comparaison, ce sont des chiffres en phase avec ceux des films d’auteur européens, sachant que des films comme Titane [+lire aussi :
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ou Julie (en 12 chapitres) [+lire aussi :
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frôlent également les 20.000 entrées, ou que Illusions perdues [+lire aussi :
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a fait 11.000 entrées. Ces films se déploient naturellement sur les autres territoires francophones (au premier rang desquels la France bien sûr), leur offrant un potentiel de public plus vaste.

Les candidats au succès cependant sont nombreux, et la fréquentation reste un grand facteur d’inquiétude. En baisse quasi constante depuis plusieurs années, la crise du Covid a marqué un coup d’arrêt brutal, et l’on constate que le public belge boude les salles, et concentre de plus en plus ses attentions sur quelques titres. Sa reconquête reste l’un des enjeux majeurs pour l’année qui vient.

L’un des autres enjeux mis en lumière est celui de la représentation de la diversité. Une série d’initiatives a été mise en place, pour conscientiser et inciter, notamment la récolte de chiffres, la formation des professionnels, mais aussi des non-professionnels, et la tentative de créer une dynamique de diversité en encourageant les productions à observer et réfléchir à leur approche de la diversité, aussi bien devant que derrière la caméra.

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