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PRODUCTION / FINANCEMENT Suisse / Israël / France

EXCLUSIF : Yona Rozenkier tourne Décompression

par 

- Le second long du cinéaste révélé avec Un havre de paix est produit par les Suisses d’Adok Films avec les Israéliens de KM Productions et la société française DW

EXCLUSIF : Yona Rozenkier tourne Décompression
Sur le tournage de Décompression

Depuis le 10 octobre, Yona Rozenkier tourne Décompression, son second long métrage après Un havre de paix (The Dive) [+lire aussi :
bande-annonce
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, découvert à Locarno dans la section Cineasti del presente en 2018 avant d’être projeté à Toronto. Au casting de son nouvel opus, le réalisateur israélien a réuni en tête d’affiche son frère Yoël Rozenkier et Samuel Vilozni (Tehilim [+lire aussi :
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).

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Écrit par le cinéaste, le scénario est centré sur Ben, 35 ans, dépressif et sans emploi, qui débarque dans son kibboutz natal avec femme et enfant pour demander à son vieux père diabétique, Albert, avec qui il a toujours eu des relations difficiles, de l'aider à récupérer l'appartement familial à Varsovie, spolié lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais Albert a d'autres projets. Complètement ivre, il a parié qu'il pourrait traverser tout le pays, du Nord à Eilat au Sud, en une semaine, en tracteur... Ben et Albert s'embarquent dans un lent voyage où ils vont se découvrir mutuellement à travers un Israël rural et inconnu...

"Décompression est jalonné d’événements essentiels qui m’ont marqué" explique Yona Rozenkier. "Le premier est le traumatisme lié à la guerre. Depuis mon service militaire, je suis post-traumatique. Cela fait des années que j’essaie de me soigner. Mon premier long métrage, The Dive, aborde frontalement le sujet. Dans Décompression, il s’agit du post-trauma de la guerre sur la génération de mes parents, un sujet très peu abordé dans le cinéma israélien, où on s’intéresse plutôt aux jeunes. Avec Décompression, je veux faire face à mes plus grandes angoisses : celle de finir comme Albert, alcoolique post-traumatique, sans travail ni propriété, ou comme Ben, empêtré dans un mariage et une vie qu’il n’a pas choisis."

Produit par José Michel Buehler pour le Suisses d’Adok Films et par Kobi Mizrahi pour la société israélienne KM Productions avec Dominique Welinski pour la structure française DW (déjà partenaire de Un havre de paix), Décompression qui avait été sélectionné à l’Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes, bénéficie notamment du soutien de Cineforom, de l’OFC et de l’Israel Film Fund. Les quatre semaines de tournage qui ont débuté dans le nord d’Israël se poursuivront dans le désert au sud du pays avant de se terminer à Eilat. Les ventes internationales sont en négociations.

Pour mémoire, DW a dévoilé en juillet dernier à Cannes en séance spéciale le documentaire Cahiers Noirs de Shlomi Elkabetz (que Dulac Distribution sortira l’an prochain en France).

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