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BOX OFFICE France

213,27 millions d’entrées en France en 2019

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- Troisième meilleur résultat des 54 dernières années pour la fréquentation des salles françaises. Les blockbusters américains dominent et le cinéma français pointe à 35% de part de marché

213,27 millions d’entrées en France en 2019
Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? de Philippe de Chauveron

Selon les estimations du CNC, la fréquentation des salles françaises de cinéma s’est porté comme un charme en 2019 avec 213,27 millions de spectateurs, soit 6% de plus que l’année précédente et une sixième année consécutive au dessus des 200 millions d’entrées. Un score qui monte aussi sur le podium des meilleurs résultat enregistrés durant les 54 dernières années après les performances de 1966 (234,2 millions de spectateurs) et de 2011 (217,2 millions).

Cette très bonne santé des salles de l’Hexagone a néanmoins surtout profité au cinéma américain dont la part de marché a bondi à 55,2% en 2019 (contre 44,1% en 2018), les productions US cumulant 117,76 millions d’entrées (leur plus haut niveau depuis 1957) et trustant huit places du top 10 annuel, dont les deux premières avec Le roi lion (10 millions de spectateurs) et Avengers : Endgame (6,94 millions d’entrées).

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La part de marché 2019 du cinéma français s’établit à 35% avec 16 films ayant dépassé le million d’entrées, notamment la comédie Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? [+lire aussi :
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de Philippe de Chauveron qui est monté sur la troisième marche du podium annuel avec 6,712 millions de spectateurs. Se sont également distingués Nous finirons ensemble [+lire aussi :
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de Guillaume Canet (2,8 millions d’entrées), Hors normes [+lire aussi :
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 d'Éric Toledano et Olivier Nakache (2,064 millions), Au nom de la terre [+lire aussi :
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d'Édouard Bergeon (1,968 million), La Vie scolaire [+lire aussi :
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interview : Zita Hanrot
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de Grand Corps Malade et Mehdi Idir (1,8 million), Nicky Larson et le parfum de Cupidon [+lire aussi :
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de Philippe Lacheau (1,684 million), Les Misérables [+lire aussi :
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de Ladj Ly (1,548 million et le meilleur score de l’histoire de son distributeur français Le Pacte), Le Chant du loup [+lire aussi :
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d'Antonin Baudry (1,546 million), J’accuse [+lire aussi :
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 de Roman Polanski (1,435 million), Donne-moi des ailes [+lire aussi :
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de Nicolas Vannier (1,428 million), Les Invisibles [+lire aussi :
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 de Louis-Julien Petit (1,345 million) et La Belle Époque [+lire aussi :
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 de Nicolas Bedos (1,237 million). A signaler également dans le domaine du cinéma d’auteur les bons scores entre autres de Grâce à Dieu [+lire aussi :
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de François Ozon (915 000) ou encore de Alice et le maire [+lire aussi :
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de Nicolas Pariser (700 000).

Le cumul de la fréquentation 2019 démontre de manière éclatante que la croissance accélérée des abonnements aux plateformes Svod (Netflix en tête avec plus de 6 millions d’abonnés dans l’Hexagone) n’enlève absolument pas au public français l’envie de découvrir des films sur grand écran. Cependant, si la diversité est encore à l’affiche grâce à la profondeur de la production française et à l’activisme des distributeurs en matière de cinéma d’auteur international, le détail des résultats 2019 révèle aussi une domination écrasante des productions événementielles formatées (tout particulièrement américaines) et l’accroissement du fossé de plus en plus profond séparant les très gros succès des échecs cinglants. Cette tendance d’un cinéma à double-vitesse qui s’est instaurée depuis plusieurs années, prend de plus en plus d’ampleur et pourrait se dilater encore davantage avec la levée imminente (via une loi à venir au printemps) de l’interdiction de la publicité à la télévision pour le cinéma (avec quand même à priori des garde-fous pour ne pas trop désavantager les films d’auteur indépendants). Affaire à suivre d’autant plus que ce changement législatif devrait aussi modifier le panorama du financement du cinéma français (lire l’article), ce qui aura forcément des conséquences sur la production, donc également à terme sur la fréquentation.

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