email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

VARSOVIE 2016 Compétition Documentaires

My Father From Sirius : deux générations, deux mondes différents

par 

- Ce touchant documentaire du Finlandais Einari Paakkanen sur un homme confronté aux croyances de son père a fait son avant-première internationale au Festival de Varsovie

My Father From Sirius : deux générations, deux mondes différents
Einari Paakkanen et son père Veikko dans My Father From Sirius

Au tout début de My Father From Sirius [+lire aussi :
bande-annonce
interview : Einari Paakkanen
fiche film
]
du Finlandais Einari Paakkanen, qui a fait son avant-première internationale dans le cadre de la Compétition internationale Documentaires du 32Festival de Varsovie, le spectateur est informé sur le fait que “l’enfance d’Einari aurait pu ressemble à celle de n’importe quel autre petit garçon finlandais, mais tout a changé quand son père a vécu une illumination et qu’il s’est mis à communiquer avec des êtres de lumière venus de l’espace”. Après cette explication, on pourrait s’attendre à un documentaire tournant au ridicule les excentricités du personnage, mais il se trouve que ce film profondément personnel est une exploration très tendre de la relation entre un père, son fils, et la force des croyances.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Pour faire My Father From Sirius, Einari est retourné dans la maison de son enfance pour passer du temps avec sa mère et son père, Veikko. Enfant, Einari partageait la foi de son père quant à l’existence d’extra-terrestres et de phénomènes surnaturels : les mystères de l’univers créait entre eux un lien et un espace de partage. À présent qu’il est adulte, comme Einari n’est plus certain de croire son père, il veut se confronter à lui et voir si leur relation résiste aux différences de croyances.

Le portrait qu’Einari Paakkanen dresse de son père est doux-amer. Il montre les côtés positifs de ses croyances (de nombreux voisins reconnaissent gaiement qu’ils ont été guéris par Veikko, sans qu’aucun argument rationnel ne puisse l’expliquer) mais aussi l’isolement qui en découle (notamment la déception qu’il ressent de manière répétée quand les promesses des esprits qui le guident ne sont pas exaucées), sans jamais se moquer de Veikko. Le documentaire prend même davantage la forme d’une complainte d’Einari sur la perte de sa foi, puisque c’est cela qui va conduire à la crise personnelle un grand moteur du film.

My Father From Sirius, tourné dans un style brut et intime, est très bien mené et plein d’humour pince-sans-rire. Le projet a été produit par Pohjola-filmi. Ses ventes internationales sont gérées par l’agence allemande Rise and Shine World Sales, Le mélange d’élements très personnels et d’aspects insolites divertissants qu’il propose devrait plaire dans les festivals où il ira après Helsinki (où le film a fait son avant-première mondiale) et maintenant Varsovie. 

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy