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INDUSTRIE France

La controverse européenne

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La future Europe élargie inquiète les professionnels du cinéma français. Toutes les organisations du 7e art hexagonal ont manifesté leur déception lundi 16 juin après l’adoption du projet de Constitution adopté le 13 juin par la Convention pour l’avenir de l’Europe. Principale pomme de discorde: le principe du vote à la majorité qualifiée à la place de l’unanimité.

Arp (Auteurs-réalisateurs-producteurs), Blic (Bureau de liaison des industries cinématographiques) et Bloc (Bureau de liaison des organisations du cinéma) avaient déjà tiré le signal d’alarme en adressant une lettre commune le 28 mai dernier à Valery Giscard d'Estaing, le président de la Convention pour l’avenir de l’Europe et à Romano Prodi, le président de la Commission Européenne. Au cœur de l’inquiétude des représentants du cinéma français : le passage à la majorité qualifiée pour conclure des accords commerciaux internationaux dans le domaine des services audiovisuels et culturels, un projet revenant sur le Traité de Nice qui avait entériné le maintien de la règle de l’unanimité des Etats-membres sur ces questions.

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Considérant que «cette remise en cause de la capacité de chaque Etat de définir librement sa politique culturelle constitue un recul sans précédent, et ignore délibérément la dimension culturelle de la construction européenne, alors que la diversité est l’un des atouts majeurs du continent», les organisations du cinéma français en appellent désormais aux Chefs d’Etat et de gouvernement pour réviser ce projet qui ne ferait, selon eux, qu’avantager les multinationales de la communication et de l’informatique.

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