email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Italie

50+1: la "nouvelle" Mostra de Pesaro joue la carte jeune

par 

- Le festival historique fondé par Lino Micciché et Bruno Torri fête sa 50ème édition avec un nouveau directeur artistique et une attention particulière aux jeunes

50+1: la "nouvelle" Mostra de Pesaro joue la carte jeune
Salvo de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza

Rapprocher le plus possible les jeunes du cinéma et redevenir un des hauts-lieux de la formation du futur spectateur : voilà l'objectif, selon son nouveau directeur artistique, Pedro Armocida, de la "nouvelle" Mostra international du Nouveau cinéma de Pesaro, dont la 50ème édition aura lieu du 20 au 27 juin. "D'où l'idée d'appeler cette édition '50+1', pour rendre compte d'un nouveau départ qui se veut un élan profond et tourné vers l'innovation", a expliqué Armocida lors de la conférence de presse qui a eu lieu vendredi dernier à Rome. "La Mostra s'est toujours dédiée à la recherche, à l'étude et à la promotion du 'nouveau cinéma', et c'est dans ce sens qu'iront toutes les sections", a-t-il ajouté.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

C'est tout à fait dans la lignée de ces objectifs nouveaux que s'inscrit le volet "Premiers longs-métrages italiens : les années 10 au cinéma (2010-2015)”, dédié aux jeunes réalisateurs italiens. Parmi les 20 titres sélectionnés, on trouve Salvo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Fabio Grassadonia et Anton…
fiche film
]
de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, L’intervallo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Leonardo Di Costanzo
fiche film
]
de Leonardo Di Costanzo, Sette opere di misericordia [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
de Gianluca De Serio et Massimiliano De Serio, Corpo celeste [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Alice Rohrwacher
fiche film
]
d'Alice Rohrwacher et N-Capace [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
d'Eleonora Danco, mais aussi des comédies comme Smetto quando voglio [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Sydney Sibilia
fiche film
]
de Sidney Sibilia et Scialla! [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Francesco Bruni, et des premiers films en tant que réalisateurs d'acteurs, comme Miele [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Valeria Golino
interview : Valeria Golino
fiche film
]
de Valeria Golino etLa città ideale [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
de Luigi Lo Cascio.

La compétition Pesaro Nuovo Cinema propose six films de réalisateurs émergents provenant de pays différents : La madre del cordero d'Enrique Farías et Rosario Espinosa (Chili), La mujer de los perros de Laura Citarella et Verónica Llinás (Argentine), Petting Zoo de Micah Magee (États-Unis), Un jeune poète [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Daniel Manivel (France), Terra des Italiens Marco De Angelis et Antonio Di Trapani, A Minor Leap Down d'Hamed Rajabi (Iran). Le Prix Lino Micciché (qui porte le nom du fondateur de la Mostra avec Bruno Torri) sera assigné par un jury présidé par Francesca Neri et composé, pour la première fois, d'étudiants issus d'écoles et universités de cinéma.

La section Super8 montrera les travaux de cinq artistes européens, Livio Colombo, Philippe Cote, Helga Fanderl, Jaap Pieters et Giulia Vallicelli, qui continuent inlassablement de filmer leurs oeuvres pour en faire des événements éphémères. Les projections de plein air, sur la place principale de Pesaro, commenceront par Les Dents de la mer de Steven Spielberg, quarante ans exactement après la première projection publique du film, aux États-Unis. La clôture de cette section sera assurée le 27 juin par l'avant-première internationale de La nostra quarantena [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Peter Marcias (qui arrivera dans les salles italiennes en septembre, avec Cinecittà Luce).

Le festival a également décidé de rendre hommage, à travers une sélection de films et une série de rencontres, à Pier Paolo Pasolini, quarante ans après sa mort tragique et cinquante ans exactement après sa présence à la première Mostra de Pesaro, où il dit le célèbre discours préliminaire "Cinéma de  poésie". Pesaro fera en outre découvrir à son public le cinéma de Tayfun Pirselimoğlu, un des artistes turcs les plus estimés (il est également romancier et peintre), qui situe toujours ses films dans les quartiers périphériques, pauvres et généralement ignorés, d'Istanbul.

Pour consulter le programme complet des séances, événements et rencontres du festival, cliquer ici.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy