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SEVILLE 2013

El futuro: la fête à travers les âges

par 

- Le long métrage de Luis López Carrasco présenté à Locarno regarde le présent au travers des fragments du passé

El futuro: la fête à travers les âges

Qu’est ce que le présent si on le regarde depuis le passé ? Est-ce le futur or quelque chose de complètement différent ? Luis López Carrasco, le co-fondateur du collectif audiovisuel Los Hijos, lance sa première œuvre solo pour tenter de répondre à cette question. El futuro [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, son premier long, a été présenté au dernier Festival de Locarno hors compétition dans la section Signs of Life, et sera projeté pour la première fois en Espagne durant le Festival du Film Européen de Seville. Le regard innovant de López Carrasco se concentre sur le présent – ou sur cette chose complètement différente ? – au travers d’images, de chansons et de fragments du passé.

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El futuro reconstitue le temps d’une nuit la fête d’une bande d’amis des années 80 – ni plus, ni moins. Cependant, le film utilise une perspective documentaire et expérimentale, d’un endroit éloigné, de telle façon qu’il est impossible d’entendre tout ce que disent les fêtards, à cause de la musique. Ce sont durant ces soirées là que la société espagnole a découvert la liberté, après les décennies sans fin du régime de Franco. Cette jeunesse, désireuse de s’éloigner du passé et d’accueillir à bras ouverts ce qui est à venir, créa des mouvements tels que movida, ou la scène madrilène, mais aussi loin de Madrid, dans quelconques autres villes du pays. López Carrasco observe cette jeunesse, vivement habillée et zélée, qui parle des américains, de drogues, de leurs grand-mères, des micro-ondes, du terrorisme de l’ETA, des démonstrations publiques et même de mettre du rouge à lèvres sur un Garde Civil ; et qui brise des tabous comme si c’était complètement naturel.  

El futuro expérimente, en 16 mm, avec ce que le film décrit : la narration conventionnel n’a pas le droit de prendre le contrôle et le film réussi à rendre son message clair grâce à son concept visuel. Le film commence avec un discours de Felipe González après sa victoire aux élections de 1982, et, au cours du film,  des ruptures s’opèrent qui établissent des liens avec le passé, le futur, et finalement, l’absence du tout – l’espace, le temps, et même la lumière. El futuro est aussi un portrait sociale, un regard vers un passé plein d’espoir et le moment présent, qui en est dépourvu. Le film est donc l’image d’une destruction, ou peut être de quelque chose de complètement différent.

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(Traduit de l'espagnol)

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