La Scandinavie à l’honneur au Festival du film d’amour de Mons
par Aurore Engelen
- Le Festival du Film d’Amour de Mons s’est achevé ce vendredi, primant The Good Son, deuxième réalisation de Zaïda Bergroth.
Le Festival International du Film d’Amour de Mons a révélé son palmarès vendredi soir, primant le film finlandais The Good Son [+lire aussi :
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fiche film], comme pour clôturer en beauté une semaine placée notamment sous le signe de la Scandinavie. En effet, le festival avait choisi de mettre en avant le cinéma scandinave, peu connu en Belgique car peu diffusé en salles, en dehors des quelques stars du cinéma d’auteur international, de Von Trier à Kaurismaki.
Entre drame psychologique et comédie caustique, Zaïda Bergroth suit dans The Good Son la « retraite » à la campagne d’une mère et de ses deux fils. Une mère, mais pas n’importe laquelle. Leïla, actrice sur le déclin, habituée des tabloïds et accro aux spotlights, promet à ses fils quelques jours de tranquillité. Mais ses vieux démons reprennent vite le dessus, et une faune toxique droguée à la célébrité vient rejoindre le trio dans leur maison de campagne. Ilmari, l’aîné, décide que cette situation a assez duré… Deuxième film de Zaïda Bergroth, The Good Son, nommé à sept reprises lors de derniers Jussi (face au Havre [+lire aussi :
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interview : Aki Kaurismäki
fiche film] de Kaurismaki qui a raflé une grand partie des statuettes), a néanmoins valu un prix à son actrice Elina Knihtilä. Le jury de Mons, lui, a choisi de saluer (en plus du grand prix) la performance de Samuli Nittymäki, qui interprète le fils aîné.
Par ailleurs, c’est un autre film scandinave, Turn Me On, Goddammit [+lire aussi :
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interview : Jannicke Systad Jacobsen
fiche film] de la norvegienne Jannicke Systad Jacobsen, qui a remporté le prix du meilleur premier film européen. La réalisatrice avait été épinglée lors du dernier festival de Karlovy Vary parmi les dix jeunes cinéastes à suivre du magazine Variety. Adapté d’un roman à succès, ce film sur l’adolescence a remporté un joli succès en Norvège.
A noter enfin, le double prix (scénario et public) pour La Fin du Silence [+lire aussi :
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fiche film], premier long métrage de Roland Edzar (France/ Autriche), découvert à la Quinzaine des Réalisateurs.
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