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FILMS Croatie

Koko and the Ghosts fait un tabac et réveille les nostalgies

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Koko and the Ghosts, de Danijel Kušan, est devenu le deuxième film croate au box-office de ces dix dernières années : il a vendu 69 061 entrées en dix semaines d'exploitation et réalisé 201 244 € de recettes.

Ce film pour enfants s'inspire d'un roman écrit par le père du réalisateur, Ivan Kušan, qui a aussi participé à l'écriture du scénario. L'ouvrage, paru pour la première fois en 1958, fait partie des lectures imposées dans les écoles élémentaires croates. C'est un livre culte pour plusieurs générations. La décision de situer le film au début des années 1980 était donc judicieuse, car c'est l'époque où les parents des écoliers d'aujourd'hui ont lu le livre pour la première fois.

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Koko (Antonio Parač) quitte son village pour s'installer à Zagreb avec ses parents (Ozren Grabarić et Dijana Vidušin), sa soeur Marica (Nina Mileta) et leur fidèle chien. Ils emménagent dans un appartement précédemment occupé par un vieil avare (Predrag Vušović dans son dernier rôle) mort dans des circonstances mystérieuses, et l'endroit semble infesté par les fantômes. Koko se met à enquêter, assisté par ses camarades d'école Zlatko (Kristian Bonačić) et Miki (Filip Mayer), ainsi que par son vieux copain du village, Božo (Ivan Maltarić).

Le film, qui reconstitue parfaitement l'époque, ne manque pas de réveiller la nostalgie de ceux qui se souviennent de Zagreb ou même de la Yougoslavie dans les années 1980. La mise en scène de Kušan est patiente, mesurée et attentive aux visages des enfants. Les performances des jeunes acteurs sont d'aillleurs la meilleure surprise du film : à l'instar de Parać, mature et nuancé, ils sont tous exceptionnellement convaincants. Du côté des adultes, Rakan Rushaidat fait un inspecteur de police excellent. Il faut aussi souligner pour couronner le tout la qualité de la bande originale composée par Dinko Appelt.

Koko and the Ghosts a récemment gagné le deuxième prix du Festival international Schlingel du cinéma jeunesse de Chemnitz. La maison de production qui s'est occupée du film, Kinorama, prévoit de produire quatre autres films inspirés des romans sur les aventures de Koko.

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(Traduit de l'anglais)

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