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VENISE 2011 Semaine de la critique

L'Europe en force, avec deux films italiens en renfort

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Neuf premiers films présentés en avant-première mondiale (7 en compétition, 2 hors-compétition) sont au programme de la 26ème Semaine internationale de la critique (SIC), organisée dans le cadre de la Mostra de Venise (31 août-10 septembre) par le Syndicat national des critiques de cinéma italiens.

Parmi eux se trouvent deux titres italiens : Là-bas de Guido Lombardi (en compétition) et Missione di pace de Francesco Lagi (film de clôture, hors-compétition - photo). Le premier s'intéresse à la communauté africaine qui vit sur le littoral en Campanie et s'inspire d'événements réels survenus il y a des années, quand plusieurs immigrés ont été tués par le clan des Casalesi. ''C'est un film très dur et tendu qui utilise une approche presque documentaire mais également influencée par le genre noir. C'est un des plus beaux premiers films de l'année", explique Francesco Di Pace, le directeur de la SIC. Missione di pace, interprété par Silvio Orlando, Alba Rohrwacher, Francesco Brandi et Filippo Timi, est quant à lui "une satire grotesque qui ironise sur le militarisme et l'antimilitarisme".

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L'Italie est également représentée en compétition à la SIC par le thriller argentin El Campo di Hernan Belon, une coproduction de Cinecittà Luce (qui le distribuera en salle) sur une famille qui subit d'obscures menaces dans la campagne argentine.

La plupart des autres films en lice sont européens : la Semaine accueille aussi le titre franco-ukrainien La terre outragée de Michale Boganim, sur Tchernobyl, le film français Louise Wimmer de Cyril Mennegun; le titre allemand Totem de Jessica Krummacher, sur la famille et ses dynamiques perverses, et le titre suédois StockholmOstra de Simon Kaijser da Silva, qui évoque deux couples bouleversés par la mort d'une petite fille dans un accident de la route.

La sélection est complétée par Marécages du Canadien Guy Edoin, où une mère connaît de grandes difficultés financières après la mort de son mari au travail, et par le film mexicain El lenguaje de los machetes de Kyzza Terrazas, où deux trentenaires prévoient un attentat -suicide.

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(Traduit de l'italien)

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