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SORTIES France

Case départ : Antilles, racisme, Histoire et intégration

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Si la critique s’enflamme pour Un amour de jeunesse [+lire aussi :
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de Mia Hansen-Love (Les Films du Losange sur 62 copies) et pour le film d’animation Chico et Rita [+lire aussi :
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des Espagnols Fernando Trueba et Javier Mariscal (Rezo Films & Studio 37 sur 69 copies), l’une des curiosités parmi les 11 autres nouveautés de ce mercredi est la comédie Case départ [+lire aussi :
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du trio Thomas Ngijol - Fabrice Eboué - Lionel Stekebee, propulsée par Mars Distribution sur 369 copies. Un intérêt, au-delà de la qualité discutée de ce premier long de pur divertissement, tenant à son sujet (les questions du racisme, de l’intégration et de l’Histoire) et à ses héros d’origine antillaise qui ne sont pas sans rappeler ceux de La première étoile [+lire aussi :
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, succès surprise au box-office 2009.

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Case départ raconte l’histoire de deux demi-frères (l’un mettant ses échecs sur le compte du racisme et l’autre, totalement intégré, ne supportant pas qu’on fasse référence à ses origines) appelés au chevet de leur père mourant aux Antilles et se retrouvant brutalement renvoyés en 1780, au temps de leurs ancêtres esclaves.

"Comme beaucoup d’enfants d’immigrés, nous nous sommes inspirés de nos parents qui ont vécu des périodes bien plus difficiles que la nôtre" explique Fabrice Eboué (également interprète principal du film avec Thomas Ngijol). "Eux, ils ont été obligés à chaque étape de leur vie d’adopter des positions différentes vis-à-vis de la France et de leur intégration. Au départ, ils étaient super enthousiastes et essayaient de s’intégrer à fond, et ensuite, voyant que ça ne marchait pas, ils ont pu connaître des périodes de rejet (…) Le sujet est tellement sensible aujourd’hui que si nous l’avions traité autrement que par le biais de ce retour dans le passé, nous n’aurions pas réussi à aboutir le propos. À l’époque, le racisme n’était pas considéré comme étant du racisme. C’était un mode de pensée. Le but, c’était aussi de dire qu’aujourd’hui, quand on est noir, on a le choix d’essayer de s’intégrer, d’avancer, ou d’être un rebelle, alors qu’à l’époque, on était un nègre et on n’avait aucun choix. C’était aussi l’intérêt de remonter en arrière dans l’Histoire."

Produit par Alain Goldman pour Légende, Case départ a bénéficié d’un budget de 9,2 M€ incluant des coproductions de TF1 Films Productions et de Mars Films, ainsi que des préachats de Canal + et Ciné+.

Débarquent aussi à l’affiche Amnistie de l’Albanais Bujar Alimani, prix Cineuropa au festival de Lecce (Arizona Films Distribution sur 4 copies), la coproduction américano-britannico-allemande Hanna [+lire aussi :
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de l’Anglais Joe Wright (Sony Pictures Releasing) et quatre autres productions françaises : le film d’angoisse 3D Derrière les murs [+lire aussi :
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du duo Julien Lacombe - Pascal Sid (lire l’article - Bac Films sur 110 copies), le thriller Switch [+lire aussi :
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de Frédéric Schoendoerffer (article), Léa [+lire aussi :
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de Bruno Rolland (article - Zelig Films Distribution) et le documentaire Too Much Pussy d'Emilie Jouvet (Solaris Distribution).

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