email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FILMS Espagne

Yo, también ou la normalité de la différence

par 

Daniel a 34 ans. Il vit à Séville, a un diplôme et le syndrome de Down. Quand il se met à travailler au département ministériel qui s'occupe des personnes affectées d'un handicap, il tombe amoureux de sa collègue Laura, madrilène qui fuit son père et elle-même. "Aucune femme ayant 46 chromosomes ne tombera jamais amoureuse de toi", suggère, pragmatique, le frère de Daniel, mais ce dernier est tenace : "Nous sommes des gens comme les autres, nous sommes des hommes et des femmes".

Dans Yo, también [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, en compétition au Festival du cinéma européen de Lecce, les réalisateurs Alvaro Pastor et Antonio Naharro mettent en scène avec tendresse et humour la tentative désespérée de vivre une vie normale des gens atteints du symdrome de Down, la difficulté pour eux d'être heureux et la frustration qui en résulte, surtout quand l'incompréhension provient des êtres proches.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Cependant, Daniel, interprété par un excellent Pablo Pineda (tout en nuances avec son visage d'enfant avec des rides), est un des rares individus qui y parviennent : il est intelligent, il a fait des études et il est en mesure de conquérir une femme "normale" (Lola Dueñas, couronné d'un Goya pour sa magnifique interprétation), une nuit d'amour et donc de s'offrir le bonheur en écoutant les exigences sentimentales et sexuelles que tout le monde ressent, même ceux qui ont un chromosome supplémentaire.

Loin des films américains I Am Sam et Rain Man, on découvre ici les rêves érotiques d'un "petit" homme qui, pour faire rire sa chère Laura, fait semblant d'être un attardé mental devant un couple d'inconnus dans l'ascenseur, ou qui utilise une banane pour expliquer à deux jeunes atteint de la même condition que lui comment s'utilisent les préservatifs.

Les deux réalisateurs réussissent bien à faire monter la tension émotive du film – seul le déplacement vers Madrid, pour raconter les histoires familiales de Laura, ralentit un peu la dernière partie de ce film qui mérite d'être vu au niveau international.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy