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FILMS France

La Reine des pommes, sotte et naïve

par 

Dans son premier film La Reine des pommes [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, l’actrice devenue réalisatrice Valérie Donzelli accumule les références cinématographiques. Elle y mélange comédie musicale et comédie tout court, l’absurde et l’érotisme, la parodie et la tendresse, Charlie Chaplin et Almódovar. Tellement de concepts qui ne parviennent pas à être développés et tellement de ressources et de nuances, que Donzelli n’arrive pas à se mouvoir librement. Or, s’il y a une chose dont la réalisatrice peut se vanter, c’est bien d’être parvenue à créer un univers quelque peu irréel et absurde, foyer de nombreuses situations comiques. Une esthétique visuelle entre le fantastique et le naïf, liée à quelques dialogues tout à fait hilarants sont quelques uns des principaux atouts du film.

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Le film pourrait bien être défini comme un one-woman show, réalisé et interprété par Donzelli, présente dans presque tous les plans. Elle donne vie à Adèle, une parisienne dans la trentaine qui, après la rupture avec son compagnon, Mathieu, se retrouve complètement anéantie. N’ayant ni emploi, ni logement, Adèle se réfugie chez sa cousine Rachel, qui accepte à contrecœur de la prendre en charge. Celle-ci l’oblige à faire face à ses problèmes et lui conseille de coucher avec d’autres hommes afin d’oublier Mathieu. Adèle prend son conseil au pied de la lettre et se lance à la recherche d’un homme pouvant l’aider à panser sa blessure. C’est ainsi que différents hommes croisent son chemin : un mari infidèle, un étudiant amoureux, un pervers fascinant, tous différents les uns des autres, mais quelque part tout de même pareils. Cette héroïne chaplinesque devra s’égarer pour pouvoir enfin se retrouver.

Si un stéréotype du cinéma français existe, alors ce film le représente à la perfection. Il emprunte, en effet, de nombreux éléments de la Nouvelle Vague et les transpose dans le domaine de la parodie, si bien est que par moments on n’arrive plus à distinguer la frontière entre la plaisanterie et l’hommage. La Reine des pommes est un film très personnel, fait pour plaire au public, tout particulièrement à celui qui connait les références et les clins d’œil utilisés par sa réalisatrice.

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(Traduit de l'espagnol)

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