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Florent Bugeau - Distributeur français de 2 Days in Paris

Rezo Films et le phénomène de l’été

par 

Sorti le 11 juillet 2007 sur 89 copies par Rezo Films, 2 Days in Paris [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Christophe Mazodier
interview : Julie Delpy
fiche film
]
a connu une carrière exceptionnelle en France, perdant très peu de public au fil des semaines (- 9 %, puis -25 %, -39 %, - 9 % et même + 11 % en 6e semaine) et totalisant fin septembre 260 000 entrées avec encore 50 copies en circulation. Décryptage du lancement par Florent Bugeau, directeur de la distribution.

"Nous avons ciblé un public branché de 25 à 35 ans, mais nous étions un peu dans le vague. Le film avait bien démarré à l’étranger, mais nous pensions que son côté parisien et critique des Français allait nous donner plus de mal. Julie Delpy n’étant pas populaire en France, nous avons tout misé sur la comédie et sur l’extraordinaire retour de Berlin en insistant sur les ventes dans plus de 70 pays et en utilisant les articles de la presse étrangère avec des comparaisons avec Woody Allen. Nous avons fait tourner deux teasers en salles pendant trois semaines et cinq teasers sur le site Internet AlloCiné. Cela nous semblait l’approche la plus percutante et nous avons eu très vite des retours positifs : les gens riaient.

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Dans la presse, nous avons acheté de la publicité à partir du dimanche avant la sortie avec la dernière de couverture du Journal du Dimanche puis une autre page entière dans le quotidien Libération, Julie Delpy (qui a tenu à garder l’affiche internationale) ayant donné de son côté de nombreuses interviews sur tous les médias. Et nous avons organisé une dizaine d’avant-premières en province dans la semaine précédant la sortie.
Sélectionné en juin à Cabourg, le film a aussi été projeté par le festival Paris Cinéma la veille de la sortie. Nous avons mené des relances publicitaires dans la presse de mi-août à début septembre sous le slogan "le phénomène de l’été" (dans les quotidiens nationaux Libération et Le Monde, puis dans l’hebdomadaire Les Inrockuptibles et dans Le Journal du Dimanche).

Nous avions choisi une date de sortie en plein été par rapport au genre (la comédie) et pour essayer de tenir le plus longtemps possible à l’affiche. Nous avions de la concurrence (mais pas directement sur ce créneau) et nous avons été bluffés par la tenue du film. La combinaison de départ de 89 copies était prudente car il n’y avait pas de grand enthousiasme des exploitants. A Paris, la moyenne d’entrées par copie est restée excellente alors qu’elle était plus basse en province où malgré de nombreuses demandes des exploitants, nous avons préféré décaler la circulation du film dans le temps."

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