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Fabrizio Mosca • Producteur

Producer on the Move 2006 - Italie

par 

Le succès de One Hundred Steps, de Marco Tullio Giordana, qui a remporté 5 fois le prix David di Donatello et a été nominé aux Golden Globe, a révélé son producteur, Fabrizio Mosca. En tant que directeur de Titti Film, Mosca n'a pas hésité à porter d'autres titres européens, comme Water and Salt, réalisé par la cinéaste portugaise reconnue Teresa Villaverde, ou encore la coproduction italo-suisse, Le Prix du désir, de Roberto Andò. Il travaille actuellement sur la production de The Golden Door [+lire aussi :
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, qui marque le retour d'Emmanuele Crialese, quatre ans après Respiro: Grazia’s Island [+lire aussi :
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Cineuropa : Suite au gros succès de One Hundred Steps, Titti Film a coproduit des films avec d'autres pays. Pensez-vous que le système actuel d'accords de coproduction soit un moyen efficace de relancer l'industrie du film européen ?
Fabrizio Mosca : Personnellement, je pense que le système d'accords de coproduction existe depuis des années et a certainement contribué de manière positive à faire des films qui n'auraient jamais existés autrement. Notamment des films ambitieux, en termes de production, ou artistiques qui ont été réalisés en unissant nos forces Je pense aussi que de tels accords permettent de stimuler la réalisation de projets qui ont les qualités nécessaires pour entrer dans la compétition mondiale. Par contre, je pense que ce système ne suffira pas pour relancer l'industrie du film en Europe, car il doit aller de paire avec des politiques de soutien à l'industrie du film en général tant au niveau national qu'international.
En Italie, en particulier, la situation est très troublante. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la nouvelle loi est défaillante car elle n'est pas parvenue à résoudre la crise qui a relégué notre industrie du film en marge de la production internationale depuis des années maintenant. Tant qu'on ne créera pas de système législatif (un exemple innovateur qui a fait son apparition dans le système français) qui permette à nos films de s'autofinancer, je ne vois pas comment un système de coproduction international, aussi efficace soit-il, peut résoudre les problèmes intrinsèques à notre cinéma.

Comment vous êtes-vous impliqué dans votre dernier projet, The Golden Door d'Emmanuele Crialese, et selon quel critère choisissez-vous généralement les projets que vous allez réaliser ?
Le choix de travailler avec Emmanuele s'est profondément ancré en moi en sortant du cinéma après avoir vu Respiro: Grazia’s Island, il y a quatre ans. J'ai rarement été aussi ému par un film, l'intensité de son histoire et l'originalité avec laquelle les images traduisaient l'émotion. The Golden Door reposait sur un scénario d'une force évocatrice extraodinaire et rare. C'est devenu un film dont on a beaucoup parlé pour sa magie, son intensité et l'actualité des thèmes abordés.

Qu'attendez-vous de votre expérience en tant que Producers on the Move à Cannes ?
Je suis très content d'avoir été sélectionné et d'avoir l'opportunité de parler avec d'autres producteurs européens. Ça va surtout me donner la possibilité de mieux comprendre le contexte dans lequel mes collègues européens travaillent et, j'espère, une possibilité de discuter des idées particulières et des projets qui peuvent permettre de futures collaborations. En définitive, ça va être une expérience très utile et positive.

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