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Tomas Leyers - Producteur

Producer on the move - Belgique

par 

Tomas Leyers avec Minds Meet, après s'être spécialisé dans la captation d'évènements, avoir produit des publicités, des films d'entreprises, s'attaque aujourd'hui au cinéma. Il a déjà produit deux courts métrages d' Hans Herbot (The Difference, All About Cheese) et se lance dans une collaboration avec Caroline Strubbe. Un jeune producteur innovant et dynamique qui a mis les pieds dans l'Europe avec délice.

Cineuropa : Quel a été votre parcours professionnel avant de monter votre propre société de production en 2003 ?
Tomas Leyers : Je voulais produire des films quand j'ai changé de métier il y a dix ans - dans une vie antérieure, j'étais bio-ingénieur. Mais j'ai d'abord monté une société de production vidéo appelée DJEENI, car je voulais avoir une certaine indépendance financière et une forme de maturité professionnelle. Au fil des ans, nous nous sommes spécialisés dans la production vidéo évènementielle, le B-2-B et la captation de concerts.

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Que requiert la captation de concerts en direct ?
La musique est un moyen d'expression très direct. Un bon enregistrement d'un concert en direct exige, bien sûr, du bon matériel, beaucoup de caméras, des rails et des grues. Mais le plus important est d'avoir une équipe qui partage le même amour de la musique. J'ai travaillé avec des réalisateurs incroyables dont les doigts dansaient littéralement sur les boutons ! C'est très excitant de filmer, de monter et de diffuser un concert en direct sur les écrans nationaux.

Pourquoi avez-vous créé Minds Meet?
J'avais atteint un certain degré de professionnalisme, je pouvais passer à de nouveaux défis. Je voulais faire quelque chose de plus artistique et de plus étoffé. J'ai donc pensé qu'il était temps que je retourne vers ma première passion, les films. En même temps, le Vlaams Audiovisueel Fonds avait lancé des dossiers de candidature pour former des producteurs. J'ai donc postulé et j'ai eu un coach extraordinaire : Pierre Drouot.

Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Caroline Strubbe et de son premier long métrage, Lost Persons Area ?
Ce n'est pas un choix évident pour un premier long métrage. Il raconte une histoire assez compliquée, dramatique, qui englobe deux périodes avec pas mal de personnages et de lieux. J'étais convaincu par le contenu et l'énergie poétique du scénario. Je trouvais aussi l'originalité visuelle des précédents travaux de Caroline très intrigants et l'enthousiasme avec lequel elle travaille est très porteur. J'avais donc très envie de développer le film. Avec une aide au développement du VAF, nous avons retravaillé le scénario, aujourd'hui, nous avons une aide à la production et nous mettons en place des coproductions avec Artémis Productions et De Productie.

. Vous avez également été sélectionné pour le programme EAVE en 2006. Qu'attendez-vous de ce programme ? Avez-vous déjà commencé à participer aux ateliers et en êtes-vous satisfait ?
Bien que Lost Persons Area soit un premier long métrage, j'ai voulu explorer toutes les possibilités de financement international et de coproduction, pour ce film et pour d'autres projets. Je voulais confronter mon expérience à d'autres. On a eu notre premier atelier au début de l'année et c'était passionnant. Epuisant mais très enrichissant. L'accès rapide à une grande quantité d'informations intéressantes et la création d'un réseau européen sont plus que précieux.

Quels sont vos futurs projets ?
Lisa in the city, une comédie urbaine sur le divorce et Hoboken Hoboken, un documentaire intime sur deux petites villes proches d'une grande ville, entre autres. Mais je suis toujours ouvert à un bon projet de coproduction.

Qu'attendez-vous de votre sélection au programme "Producer on the Move" à Cannes ?
Pour le moment, nous nous demandons comment Lost Persons Area peut être reçu sur le marché international du film. Et je crois que c'est l'opportunité de confronter mes idées sur la production avec la réalité. Finalement, c'est un métier de contacts et de relations humaines et c'est ce que j'aime.

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