email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

SUNDANCE 2021 Premieres

Edgar Wright • Réalisateur de The Sparks Brothers

“Dès que vous devenez fan d’eux, vous ne vous en lassez plus jamais”

par 

- Entretien avec le réalisateur britannique sur son long-métrage, qui documente l’incroyable carrière de Ron et Russell Mael

Edgar Wright  • Réalisateur de The Sparks Brothers

The Sparks Brothers [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Edgar Wright
fiche film
]
, présenté dans la section Premières du Festival du film de Sundance, est un film hautement regardable qui documente l'incroyable carrière des piliers du monde musical Ron et Russell Mael, dont la carrière est toujours au sommet 50 ans après qu'ils aient monté leur premier groupe, à l'université. C'est ensuite, en 1971, qu'ils ont fondé les Sparks. Edgar Wright dédie un film formidable, riche en rebondissements, à ces musiciens qui continuent de se réinventer sans cesse.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Cineuropa : Comment faire un film à la hauteur des frères Sparks ?
Edgar Wright :
D'un côté, c'est une gageure, parce qu'ils ont 50 ans de carrière derrière eux. Mais c'est aussi une sorte de cadeau, dans un sens, parce qu'il n'existe pas beaucoup de documentaires musicaux sur des groupes en activité depuis aussi longtemps et dont les membres sont encore là pour nous en parler. Quand j'ai commencé à faire ce film, c'est devenu plus que juste l'histoire des Sparks : c'est devenu un voyage à travers la pop culture des 65 dernières années. C'était donc formidable d'avoir un groupe encore d'actualité qui continue de sortir des morceaux. Leur premier album est sorti il y a 50 ans ; ce groupe a eu une trajectoire vraiment intéressante et peu commune. C'est pour ça que j'ai voulu faire un film, ça ne me faisait pas peur. Je trouvais ça assez excitant.

Quelles sont vos paroles préférées de Sparks ?
Il y a un pont dans "Beat the Clock" qui m'amuse toujours : ça fait "I've seen everything there is, I've done everything there is, I've met everyone but Liz, now I've even met old Liz " [J'ai vu tout ce qu'il y avait à voir, j'ai fait tout ce qu'il y avait à faire, j'ai rencontré tout le monde sauf Liz, maintenant j'ai même rencontré cette bonne vieille Liz, ndt]. J'aime bien ce passage.

Les Sparks ont une façon fantastique d'être à la fois drôles et poignants, un peu à la manière d'un film d'Edgar Wright…
Oui, je pense qu'il y a des similarités, dans le sens où eux comme moi sommes à la fois sincères dans ce que nous faisons et sérieux dans notre travail, et en même temps, c'est comme si on le sabotait en partie, qu'on s'en moquait un peu. Cela dit, je pense que les gens ont une mauvaise interprétation des Sparks, moins maintenant, mais il est clair qu'il y a eu des périodes où certains les considéraient comme un groupe de clowns. Mais ils sont tellement plus que ça, et ils sont plus doués que la plupart des groupes. Donc je pense qu'en ce sens, ils sont un mystère pour les gens. C'est peut-être pour ça qu'ils ont fait peur au public mainstream. Après, le côté positif, c'est que nous sommes en train de parler d'eux maintenant. Ce groupe, dès que vous devenez fan d'eux, vous ne vous en lassez plus jamais.

Le film contient quelques interviews formidables ; comment avez-vous décidé à qui parler ?
Il fallait que ce soient des gens passionnés par les Sparks [rires] ! Il n'y avait personne à qui je ne voulais pas parler. L'idée était de parler à des gens passionnés du groupe, de tous les horizons : des personnes avec qui ils ont grandi, avec qui ils ont travaillé, ou qu'ils ont inspirées. Ou tout simplement des fans. Un de mes passages favoris, dans le film, est l'histoire de cet ado de 14 ans qui est monté sur scène et qui s'est accroché à Russell sans plus vouloir le lâcher. L'histoire est racontée par une femme d'une cinquantaine d'années qui est entrée en contact avec nous après qu'on a annoncé sur les réseaux sociaux qu’on était en train de faire un documentaire sur les Sparks.

Le fait que le documentaire soit si exhaustif et n'ait pas peur d'entrer dans les détails est vraiment admirable.
Autant être complet. On ne veut pas que les gens disent : "Je veux que ça parle du caméo de Sparks dans Rollercoaster". C'est dans le film !

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais par Alexandre Rousset)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Lire aussi

Privacy Policy