email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Cristi Iftime • Réalisateur

“Je voulais faire un film au présent, mais habité par une certaine nostalgie”

par 

- KARLOVY VARY 2017 : Cineuropa a rencontré le réalisateur roumain Cristi Iftime, dont le premier long-métrage, Mariţa, est en lice à Karlovy Vary dans la section East of the West

Cristi Iftime  • Réalisateur

Après plusieurs courts-métrages qui ont été sélectionnés notamment à Berlin et Cannes, Cristi Iftime présente son premier long, Mariţa [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Cristi Iftime
fiche film
]
, un drame familial doublé d’un road movie sur lequel souffle le vent frais des montagnes aux sommets enneigés de Roumanie. Le film est en compétition dans la section East of the West du 52ème Festival de Karlovy Vary (30 juin–8 juillet). Nous avons interrrogé Iftime sur le film et le défi qu’il a représenté, mais aussi sur la situation de réalisateur débutant en Roumanie. La sortie nationale de Mariţa est prévue pour cet automne.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Cineuropa : Mariţa était initialement un projet de court-métrage. Comment est-il devenu un long-métrage ? 
Cristi Iftime :
Je me suis dit que les personnages principaux méritaient et pouvaient soutenir d’être développés sur tout un long-métrage. 

Vous êtes-vous inspiré de faits réels ? Comment s’est passé le travail avec votre co-scénariste Anca Buja ?
Le film puise autant dans le réel que mes films précédents, mais dans le cas de Mariţa, ce noyau d’observations réelles a conduit à un résultat très fictionnalisé. Anca et moi nous entendons si bien dans le travail que nous n’avons pas besoin d’un système ou d’une méthode. Chacun a écrit les parties qu’il pensait être le plus apte à écrire.

Un des nombreux aspects impressionnants du film est la performance des acteurs ? Comment vous êtes-vous débrouillé pour obtenir des performances aussi parfaites avec des séquences pouvant aller jusqu’à neuf minutes?
C’est vraiment avant tout les acteurs qu’il faut féliciter. Tout ce que j’ai fait, c’est insister sur le fait qu’il fallait répéter, et répéter, et encore répéter.

Quelle est la difficulté la plus grande que vous ayez rencontrée dans l’élaboration de ce projet ?
Je voulais faire un film au présent, mais qui soit habité par une certaine nostalgie Je voulais qu’il renvoie à chaque instant à des événements passés, mais sans user de flashbacks. C’est cela qui s’est avéré la tâche la plus ardue. Cela dit, entre les défis qui se posent quotidiennement pour tout metteur en scène et la joie de tourner au milieu de nulle part, mon attention a été largement détournée des questions pratiques qui nous ont pourtant accompagnés tout du long.

La législation roumaine actuelle sur le cinéma ne favorise pas les réalisateurs et producteurs débutants. Quelle est la première remise à jour que vous opéreriez au niveau normatif ? 
Une industrie du film devrait être aussi diversifiée et vivante que possible, mais cela n’arrive que quand on encourage constamment les nouvelles voix à se faire entendre. C’est pourquoi je pense que le Centre de la cinématographie de Roumanie devrait organiser des concours à l’intention des réalisateurs à leur premier ou deuxième film. 

Travaillez-vous déjà sur votre film suivant ? 
Je suis en train de monter un court-métrage intitulé Pimples on the Chest et de développer un long-métrage sur un homme complètement libre qui perd une série de combats contre ses proches et doit finalement envisager la possibilité de perdre sa liberté.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Lire aussi

Privacy Policy