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Adam Smith • Réalisateur

“C’est très anarchique et sauvage, mais aussi plein de bonté”

par 

- Le réalisateur britannique Adam Smith a présenté Trespass Against Us, son premier long-métrage, un film policier chaleureux, au Festival de Londres

Adam Smith • Réalisateur

Après son avant-première mondiale à Toronto, Trespass Against Us [+lire aussi :
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interview : Adam Smith
fiche film
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, lepremier long-métrage du réalisateur britannique de clips musicaux et de ciné-concerts pour la télévision Adam Smith, a été présenté à la section Thrill du 60e BFI London Film Festival. Cineuropa l’a rencontré pour parler du tournage du film, des acteurs et de la bande-son.

Cineuropa : C’est votre premier long-métrage et, compte tenu de l’ensemble de vos travaux (clips musicaux et ciné-concerts), j’imagine qu’il vous a déjà été proposé plusieurs fois de réaliser des longs-métrages. Trespass Against Us faisait-il partie de ces propositions ou l’avez-vous cherché vous-même ?
Adam Smith : Le développement de Trespass Against Us a commencé il y a 12 ans : un ami réalisait un documentaire et il m’en a montré quelques prises. C’était magnifique. J’avais déjà fait des documentaires d’observation et je ne voulais plus travailler le genre documentaire. Mais je me suis dit qu’il fallait faire un film sur ces types ; sur cette histoire et sur ces personnages incroyables. J’ai travaillé sur de nombreux films au cours des dix dernières années, j’ai lu beaucoup de scénarios ; c’était beaucoup de travail pour ne rien avoir à montrer, tout cela fait partie du voyage. Le scénario de Trespass Against Us est le meilleur que j’aie jamais lu, et certainement celui qui m’a le plus parlé.

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Michael Fassbender et Brendan Gleeson donnent du cachet à n’importe quel film, a fortiori un premier long-métrage. Je suppose que cela a aidé au financement ?
Film4 nous avait déjà donné leur accord, et de nombreuses personnes s’y intéressaient déjà, car le scénario est bon, mais la présence de Michael a certainement aidé. Cela nous a permis d’obtenir un budget plus élevé, mais la différence n’était pas énorme étant donné qu’il y a un certain nombre de critères à remplir afin de déterminer si le film sera rentable. Ce n’est pas un film manifestement commercial, mais j’espère que les spectateurs seront nombreux, et j’espère qu’ils seront émus.

Les enfants sont fantastiques aussi, comment les avez-vous sélectionnés ?
Ce sont des enfants de la région. Anna McAuley, une femme fantastique, a pris la sélection en charge. Elle s’est rendue dans des endroits touristiques et toutes les écoles ont suspendu les cours, nous avons donc organisé des ateliers. C’est là que nous avons rencontré Georgie Smith, qui joue le rôle de Tyson. La première fois que nous avons discuté du rôle, je l’ai taquiné et il m’a frappé dans le tibia aussi fort qu’il le pouvait. Cela a bien fait rire Alastair Siddons (le scénariste) qui l’a aussi frappé dans le tibia. On s’est retrouvé avec les mêmes bleus quand on est rentré. Les autres enfants ne savaient pas jurer et ne jouaient pas correctement. Georgie, lui, savait jurer et jouer un rôle, on a eu de la chance – il était génial.

Je voudrais parler de votre collaboration avec les Chemical Brothers, dont la musique est parfaitement adaptée à de nombreuses scènes du film. Est-ce le résultat de plusieurs heures de discussion ou avez-vous travaillé un extrait de vos précédentes collaborations ?
Après ma première lecture du scénario, j’ai pensé à la bande-son et je me suis dit que la musique des Chemical Brothers est très anarchique et sauvage, mais aussi pleine de bonté. Selon moi, cela correspondait bien à l’histoire, aux personnages, à l’univers du film. La palette ne serait pas juste s’il s’agissait simplement de musique électronique, nous avions besoin d’un paysage sonore différent. Au début, Tom Rowlands n’était pas convaincu, mais, encore une fois, il a adoré le scénario. Il a assisté à une séance de lecture avec tous les acteurs, est parti et a écrit quelques morceaux. Il a enregistré des musiciens classiques et a continué à mixer en studio. Le résultat obtenu, je pense notamment aux scènes de poursuite, la Mini Metro jaune, c’est un classique du répertoire des Chemical Brothers, mais les autres scènes de poursuite sont jouées à l’alto ou au violon en pizzicato, et pourtant on ressent toujours l’énergie qui est propre aux Chemical Brothers. La scène à la fin du film est très puissante et émouvante – elle touche profondément et je pense que Tom a fait un travail formidable. 

Cineuropa couvre le 60e Festival BFI de Londres en collaboration avec le Masters en cinéma, programmation et organisation éditoriale d’expositions et cycles culturels de l’École nationale de cinéma et télévision britannique.

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(Traduit de l'anglais)

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