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Stéphane Bittoun • Directeur général de My Major Company

My Major company: vers le financement participatif de projets audiovisuels

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- Rencontre avec le directeur d'un site de crowfunding parmi les des pionniers du financement participatif mondial, et l’un des leaders du secteur en Europe

Stéphane Bittoun • Directeur général de My Major Company
Rencontre avec le directeur d'un site de crowfunding parmi les des pionniers du financement participatif mondial, et l’un des leaders du secteur en Europe

Stéphane Bittoun est, depuis 2011, le directeur général de My Major Company, un site de crowfunding parmi les des pionniers du financement participatif mondial, et l’un des leaders du secteur en Europe, par la taille de sa communauté, les montants levés et les succès commerciaux engendrés. Ayant commencé dans le secteur musical, My Major company s’est aujourd’hui étendu au financement participatif de projets audiovisuels, associatifs ou littéraires.

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Cineuropa s’est entretenu avec le directeur général, qui figurait parmi les intervenants de la formation Screen4all.

Cineuropa : Quand avez-vous décidé développer les secteurs d’activité de My Major Company, notamment à l’audiovisuel et au cinéma?
Stéphane Bittoun : Nous avons monté My Major Company en 2007. Cela a très bien fonctionné dans le secteur musical. Dès 2010, nous avons commencé à  explorer de nouveaux territoires, avec la bande-dessinée et le livre, ce qui a bien fonctionné là-aussi. A l’époque, chaque secteur avait un site différent.
En 2011, on s’est aperçu que le projet ne nécessitait pas de s’ériger autant de barrières, de s’imposer à nous même des carcans. Nous avons délibéré, et décidé de tout mettre sur une seule et même plateforme.
Aujourd’hui My Major Company, en deux mots, c’est une FNAC participative [chaîne de magasins dédiés à la culture et la technologie, leader du secteur en France]. A la FNAC vous trouvez aussi bien des livres, de la musique, du cinéma que des DVDs, et dans les DVDs vous trouvez aussi bien un Truffaut, un Buñuel, ou un Rambo.
Sur My Major Company aujourd’hui, on trouve aussi bien du cinéma, de l’audiovisuel au sens large, des courts et longs métrages, des projets avec des marques ou sans, dans divers domaines : on trouve de la culture, de la créativité, et en général des projets de vie. S’il y a un trait commun entre tous les projets à My Major Company c’est ça : se sont des projets de vie.

My Major Company sélectionne-t-elle les projets qu’elle soutient ? Vous devez en recevoir beaucoup.
On choisit nos projets, oui et non. C’est non sur le fond. Je n’ai aucun regard critique sur la qualité artistique ou la qualité présumée des projets. Je ne suis pas là pour dire « c’est un bon court-métrage » ou « c’est un mauvais web-doc », « je garde le bon et rejette le mauvais ».
En revanche, il s’agit de réunir des porteurs de projets d’un côté, et de l’autre côté des citoyens qui viennent investir dans ces projets, un public.
On a une grande responsabilité dans la fiabilité et la viabilité du projet. C’est la seule chose que je regarde. Très concrètement, on dit : « ton projet est bien construit, par contre ton montant n’est pas raisonnable. Demander 150.000 euros pour faire un tour du monde avec un ou deux amis pour prêcher la bonne parole à travers le monde, ce n’est pas un bon montant, il faut peut-être ré-estimer tes besoins ».  En échangeant avec les porteurs des projets, on arrive la plupart du temps à un compromis.
A l’inverse, quelqu’un qui par exemple souhaite monter une chaine de restauration rapide, et qu’on constate à la réflexion que la personne vient de se mettre à la cuisine, on lui répond « ce n’est pas raisonnable, peut être devrais-tu travailler plus sur ton projet et revenir vers nous plus tard. »
Il n’y a aussi aucune barrière géographique sur notes site, les projets peuvent être français ou étranger, ils peuvent être exprimé dans une langue étrangère, et les contributeurs peuvent être français ou étranger.
Notre plateforme est un outil, et les hommes qui nous font vivre cet outil sont des accompagnants.  C’est cela, l’élément principal.

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