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Anton Iffland Stettner

Producers on the move 2013 – Belgique

par 

- Anton Iffland Stettner a intégré l’équipe de Need Productions il y a près d’un an. Il y développe le nouveau film de Pierre Duculot et pilote une adaptation de L’Homme qui valait 35 milliards

(NDR. En 2012 et 2013, Anton Iffland Stettner rejoint l'équipe de Need Productions, où il développe de nombreux projets. En 2014, il décide de se consacrer entièrement à la société qu'il a créée à Bruxelles en 2009, Stenola Productions.)

Anton Iffland Stettner a intégré l’équipe de Need Productions (aux côtés de Denis Delcampe, son fondateur, et Pierre-Yves Le Cunff) il y a près d’un an. Il y développe le nouveau film de Pierre Duculot (dont le premier film, Au cul du loup, a remporté un joli succès en Belgique et en Allemagne), et pilote une adaptation de L’Homme qui valait 35 milliards, sur un groupe d’ouvrier métallurgistes qui kidnappent un magnat de l’acier.

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Cineuropa : Quel a été votre parcours avant d’intégrer Need Productions ?
Anton Iffland Stettner: Je suis d’origine américaine, mais j’ai grandi à Paris. Il y a 10 ans, j’ai débarqué en Belgique pour suivre des cours en réalisation à l’INSAS.  A la sortie, j’ai fait pas mal d’assistanat à la réalisation, ainsi que de l’administration de production. L’année suivante, j’ai créé ma société, Stenola Production. L’année dernière, Denis Delcampe m’a contacté car il souhaitait collaborer avec d’autres producteurs pour renforcer Need. Je l’ai donc rejoint, tout en gardant ma casquette Sténola. Evoluer chez Need me permet de bénéficier de l’expérience de la structure, et de travailler sur des projets de plus grande envergure.

Quelle est la marque de fabrique de Need ?
Depuis sa création en 1999, Need se caractérise par une ligne éditoriale forte et intègre. Les projets que nous produisons nous semblent nécessaires, tant par leur prise avec l’actualité, que la vision de leurs auteurs. La société ne s’appelle pas Need par hasard, nous estimons que nos films répondent à un besoin. Notre cinéma a besoin d’espace. Souvent, nous allons tourner là au-delà de nos frontières, en Asie Centrale, ou en Corse récemment. Par le passé, nous avons produit des auteurs comme Nadir Moknèche (Viva Laldjerie, 2004), Ursula Meier (Home, 2008), Christophe Blanc (Blanc comme Neige, 2010), Vanja d'Alcantara (Beyond the Steppes, 2010) ou Pierre Duculot (Au cul du loup, 2012). Nous développons actuellement les nouveaux projets de Vanja d’Alcatanra (Kokoro, une adaptation du roman Le Cœur Régulier d’Olivier Adam) et de Pierre Duculot (L’Ecole au milieu du village, une comédie grand public qui se passe en Wallonie). Nous sommes également coproducteurs d’Un monde truqué, le très ambitieux projet d’animation de Jacques Tardi, et avons acquis les droits du roman de Nicolas Ancion, L’Homme qui valait 35 milliards, une comédie sociale qui suit l’itinéraire de métallurgistes liégeois qui kidnappent un magnat de l’acier.

Quels sont les défis aujourd’hui pour Need ?
Le premier défi, c’est qu’on ne peut pas se contenter de travailler en autarcie, et c’est surement tant mieux. La coproduction internationale est pour nous une évidence autant qu’une obligation. Nous sommes de fait à l’affût de partenaires, mais aussi de projets étrangers. A cet égard, Producers ont the Move est l’occasion idéale pour nous de nous positionner comme des partenaires de choix en Belgique, d’autant que nous venons de produire pas mal de projets majoritaires, et sommes donc à la recherche de coproductions.

Et en Belgique ?
Le marché belge est extrêmement concurrentiel pour nos propres productions, qui doivent se faire une place sur des écrans surchargés. Avec Au cul du loup, de Pierre Duculot, nous n’avons pas trouvé de partenaire distributeur qui partageait nos envies pour le film, nous avons donc tenté l’aventure de la distribution. On a mobilisé toutes nos énergies, on a porté le film à bout de bras pour lui permettre d’exister dans la jungle des sorties, et de rencontrer son public. On a dû prouver notre envie de voir le film circuler, et faire preuve de créativité, mais cela a fini par porter ses fruits, puisque le film a « rencontré » 15.000 spectateurs à Bruxelles et en Wallonie, un chiffre très honorable. 

  

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