email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Kryštof Hádek • Shooting star 2010, République Tchèque

" J’aime les rôles ambitieux et les histoires fortes "

par 

Kryštof Hádek est né dans le milieu. Sa mère Jana Hádková est réalisatrice de documentaires et son frère Matěj est acteur également. Il est apparu dans Grandhotel [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, Tobruk et You Cannot Escape Your Shadows [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, entre autres.

Sous l’influence de sa famille, Hádek a eu de nombreux rôles d’enfant avant de connaître la notoriété grâce à Dark Blue World, film pour lequel il a été nominé pour un Lion tchèque dans la catégorie Meilleur second rôle masculin.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Depuis, Hádek a fait plusieurs apparitions à la télévision et a joué dans des films comme Some Secrets, Bestiarum, les comédies à succès Grapes et Grapes 2, et maintenant Three Seasons in Hell [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
. Il se produit également sur scène aux théâtres Rokoko et Švandově de Prague.

Cineuropa : Comment êtes-vous devenu acteur ?
Kryštof Hádek : J’ai certainement été influencé par l’environnement dans lequel j’ai grandi. Ma mère est réalisatrice de documentaires et mon grand frère est acteur aussi. Quand j’avais 14 ans, il avait 20 ans et étudiait déjà au conservatoire tchèque. Vous pouvez imaginer ce que c’était pour moi à 14 ans de le voir avec toutes ces belles et jeunes actrices. Elles étaient toujours très sympathiques avec moi et je pense que je suis tombé amoureux plusieurs fois. De plus, je savais qu’il n’y aurait pas de maths, ni de chimie ou de physique pour apprendre le métier d’acteur. Je voulais me voir comme l’un de ces gars qui fument devant l’école en regardant les allées et venues des ballerines.

Mais vous avez quitté le conservatoire.
En fait, j’ai été renvoyé, parce que je n’assistais pas vraiment aux cours. Ce n’était pas un manque de volonté mais je commençais à travailler et je pensais que ce serait plus important que de suivre les cours. J’ai aussi étudié à la London Academy Of Music And Dramatic Art (Académie de Musique et d’Art Dramatique de Londres) et j’ai fait du théâtre. Mais ce qui m’a vraiment plu, c’est de tourner. C’est comme un camp de vacances : vous rencontrez de nouvelles personnes, vous passez du temps ensemble et ensuite vous passez à quelque chose de nouveau.

Quels sont les rôles qui vous attirent ?
J’aime beaucoup les films d’époque. Quand vous tournez quelque chose de contemporain, vous venez sur le plateau en jeans et pull-over et vous enfilez un jeans différent. J’aime les rôles ambitieux et les histoires fortes, en particulier les histoires d’amour.

Comment vous préparez-vous pour un rôle ?
Cela dépend du film. Si c’est un film d’époque, je recherche ce moment précis. Si le personnage est basé sur une personne réelle, je lis tous les livres que je peux trouver à son sujet. Je me prépare physiquement parce qu’il arrive de tourner 16 heures par jour. Mais j’essaie principalement de trouver le développement, la dynamique du personnage.

Vous êtes plus connu au niveau international pour votre rôle dans Dark Blue World. Comment êtes-vous arrivé à ce film ?
Je me suis rendu au casting avec mon frère. Ils m’ont choisi à la fin parce que j’étais plus jeune, j’avais 17 ans et je n’avais aucune expérience militaire. Les producteurs m’ont alors fait suivre une formation de base pour apprendre la marche, le salut et les exercices militaires. Quand j’ai eu le rôle, j’ai commencé à questionner des vétérans de la Seconde guerre mondiale sur leurs expériences de vol dans la RAF. A quoi ressemblait l’intérieur d’un cockpit ? Avaient-ils peur ? Pouvaient-ils fumer dans le cockpit ? Comment étaient les filles ? Les uniformes ? Je leur ai aussi demandé comment s’était passé l’après-guerre. Bien qu’à leur retour en Tchécoslovaquie, ils furent accueillis comme des héros, beaucoup d’entre eux furent emprisonnés après le putsch communiste de 1948. Certains s’enfuirent à l’ouest. Ce fut un moment triste mais je suis heureux d’avoir fait partie de ce film.

Votre film actuel, Three Seasons in Hell, se déroule pendant cette période d’après-guerre. Parlez-nous de votre rôle.
Mon personnage est inspiré d’Egon Bondy, un poète tchèque de cette époque. C’était un poète underground. D’ailleurs, beaucoup de ses amis furent éliminés, exécutés en tant qu’ennemis d’état pendant les années 50. C’est un jeune homme très sûr de lui mais aussi très naïf parce qu’il croit en les idées marxistes. Il est très naïf au début mais à la fin, il est rattrapé par les faits historiques. Il ouvre alors les yeux et se rend compte que tout n’est pas comme il le pensait.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy