25/03/2024 - Le second long du Colombien César Augusto Acevedo et le premier long des Brésiliens Carlos Papá Guarani et Augusto Canani remportent ex aequo le Grand Prix du Work-in-Progress toulousain

Horizonte de César Augusto Acevedo (à gauche) et Jepotá de Carlos Papá Guarani et Augusto Canani

Les films du Work-in-Progress Cinéma en Construction organisé dans le cadre de Cinélatino - Rencontres de Toulouse, sont toujours à suivre de très près, en atteste la présence l’an dernier de Levante [+lire aussi :
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fiche film] de Lillah Halla (qui se retrouva en vitrine le mois suivant à la Semaine de la Critique cannoise), en 2022 de 1976 de Manuela Martelli et de L’Eden [+lire aussi :
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fiche film] d’Andrés Ramírez Pulido (premières mondiales aussi à Cannes quelques semaines plus tard, respectivement à la Quinzaine des Réalisateurs et à la Semaine de la Critique) ou encore en 2021 de Utama [+lire aussi :
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interview : Alejandro Loayza
fiche film] d’Alejandro Loayza Grisi (ensuite couronné dans la compétition World Cinema Dramatic du Sundance).

Pour l’édition 2024, parmi les six films sélectionnés (sur 301 candidats), le jury a décerné le Grand Prix Cinéma en Construction 43 à deux titres ex æquo : Horizonte du Colombien César Augusto Acevedo et Jepotá des Brésiliens Carlos Papá Guarani et Augusto Canani.

Second long de César Augusto Acevedo après La Terre et l’Ombre [+lire aussi :
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fiche film] (Caméra d’or et prix Révélation de la Semaine de la Critique à Cannes en 2015), Horizonte (lire l’article) a été produit par les Colombiens de Inercia Películas et les Français de Ciné-Sud Promotion, et coproduit par les Luxembourgeois de Tarantula, les Français de In Vivo Films, les Chiliens de Quijote Films et les Allemands de unafilm.

Jepotá, le premier long de Carlos Papá Guarani et Augusto Canani, plonge dans un territoire où la vie indigène se heurte à l'urbanisation.  Iraí, un jeune homme guarani découvre que Jerá, la mystérieuse fille dont il est profondément amoureux, pourrait souffrir d'une affection mortelle, connue dans sa communauté sous le nom de "Jepotá". Lorsque Jerá disparaît, Iraí demande l'aide de Caburé, une femme qui s’est retirée dans la forêt. Au milieu d'un vaste district industriel, Iraí se trouve lui-même et découvre les interconnexions complexes de la réalité, qui vont bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer… Produit par les Brésiliens de Prana Filmes, Jepotá (qui a remporté trois prix au total Cinéma en Construction) a été coproduit par la société parisienne Decia Films.

À noter enfin du côté de Cinéma en développement 19, la victoire éclatante du projet Mapurbe de la Chilienne Claudia Huaiquimilla (déjà remarquée avec Mala junta et Mis hermanos) qui a écrit le scénario avec Pablo Greene pour une intrigue débutant en 1992 à Santiago dans le sillage d’une jeune adolescente mapuche qui connaît un tournant décisif dans son univers social et personnel.

Palmarès :

Grand prix Cinéma en Construction 43 (ex aequo)
Horizonte - César Augusto Acevedo (Colombie/France/Luxembourg/Chili/Allemagne)
Jepotá - Carlos Papá Guarani et Augusto Canani (Brésil/France)

Prix spécial Ciné+ en Construction
Jepotá

Prix des distributeurs-trices et exploitant-es européen-nes (Europe Distribution et CICAE)
Querido Trópico - Ana Endara (Panama/Colombie)

Prix WIP Paradiso
Jepotá

Prix Le Film Français (ex aequo)
Vainilla – Mayra Hermosillo (Mexique)
Isla Negra - Jorge Riquelme Serrano (Chili)

Prix Cinéma en développement 19

Prix BRLab
Mapurbe - Claudia Huaiquimilla (Chili)

Prix Apifa - Le Lokal
Mapurbe