email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Lars von Trier

Du Dogme à la fusion

par 

- Un auteur en évolution perpétuelle. Avec Dogville il abandonne les règles du Dogma pour une nouvelle esthétique où il mélange la littérature, le cinéma et le théâtre

Video: Nicole et Lars

«Je réalise les films que je voudrais voir, et pas simplement pour le plaisir de les faire». Lars Von Trier se montre aux journalistes plus serein, relaxé . Le réalisateur danois, récompensé d’une Palme d’Or en 2000 pour Dancer in the dark, a présenté hier à Cannes le premier chapitre de sa trilogie consacré à l’Amérique, Dogville [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
. Un film de 2 heures et 58 minutes qui a demandé 9 semaines de tournage et six mois de montage.
Le désir d’abandonner le «cinéma cinématographique» pour un langage visuel différent est le point sur lequel Von Trier insiste: le cinéma comme but de son existence et qui ressemble de plus en plus à ce qu’il voudrait voir.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Dogville est un film qui parle de cinéma, comment avez vous changé votre style cinématographique?
«Le cinéma que je suis en train de faire maintenant correspond à celui que je voudrais réaliser dans les années qui viennent. Je suis un type curieux, j’aime essayer, mais je ne l’appellerais pas de l’«expérimentation». Je voudrais arriver à une perspective plus ample pour choisir parmi les différentes solutions. Il serait amusant de changer, mais je suis content du résultat final. C’est une question de tempérament».

De quelles suggestions ou inspirations est né Dogville?
«Brecht sûrement, une passion de ma mère que j’ai redécouvert seulement après sa mort, et puis beaucoup d’autre choses qui s’ajoutent à la composition du matériel que j’utilise dans un film. Il y a des inspiration que je reconnais et d’autres que je ne reconnais pas, des éléments qui viennent des personnes avec qui je travaille. Je ne vois pas les films des autres, je me raconte des histoires et me dis que c’est mieux comme ça et que j’arriverais à poursuivre mon chemin sans changer de direction».

Comment définiriez-vous votre cinéma?
«Je voudrais le décrire comme le cinéma d’une personne qui possède un objectif, un idéal. Je réalise des films que je voudrais voir et pas pour le plaisir de les faire. Même si à la fin j’ai besoin de la fascination du travail, de vérifier que ce qui a été realisé fonctionne».

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy